“L’entrée d’un immeuble c’est le sentiment d’une collectivité, l’antichambre d’une convivialité ou de l’isolement. Voisins plus ou moins connus, parfois intimes, parfois étrangers. Rencontres, évitements, fortuits, délibérés… Lieux de paroles de silences, claquement de talons pressés, lente progression de quelqu’un qui ouvre son courrier, des enfants gazouillent, un autre s’exclame ! On y flâne parfois, lieux d’attente, mais la plupart du temps c’est la prochaine destination qui occupe l’esprit. Le foyer, les êtres que l’on quitte ou que l’on rejoint, dehors dedans quelle destinée ?
Je reprend ici la norme de 1/16 ème qui prévaut au processus de l’architecte, le module de l’espace bâti, 16-16-16, pour y inscrire l’interprétation d’un temps de vie.
Ainsi mes statues déliées sont-elles autant de résidents appelés à emprunter des trajectoires de rencontres ou d’évitements, à la merci d’un souffle d’air. Car avec la vie il y a toujours un souffle n’est-ce pas ?”